L’apparition du coronavirus et son corollaire de conséquences sur le transport.
Depuis décembre 2019, l’apparition d’un nouveau coronavirus covid-19 a fait d’énormes pertes en vies humaines en Chine (Asie) et s’est propagé dans plusieurs autres pays dans le continent.
Le 11 mars 2020, la Cote d’Ivoire a enregistré son premier cas de Covid 19. Une semaine plus tard, compte tenu du nombre croissant de personnes atteintes par le virus, le conseil national de sécurité a pris des mesures afin de mettre fin à cette chaîne de contamination. Deux de ces mesures ont eu des répercussions économiques directes sur les sociétés de transport ivoiriennes. Il s’agit de la suspension de l’entrée en côte d’Ivoire des voyageurs en provenance de pays ayant enregistrés plus de 100 cas de maladie à coronavirus et de l’imposition du respect d’une distance minimum d’un (1) mètre entre les personnes. La mise en œuvre de cette dernière mesure a conduit les autorités municipales à réduire le nombre de passager contenus dans les transports en commun.
Etant entendu que lesdites mesures n’ont pas pu empêcher la propagation du virus sur les terres ivoiriennes, le gouvernement a fait preuve de rigidité en ordonnant la fermeture de toutes les voies d’accès et d’entrées à tout mouvement humain sur le territoire ivoirien, le 20 mars 2020. Il va s’en suivre, la fermeture des frontières terrestres, maritimes, aériennes et ferroviaires au trafic humain. De plus, à la date du 29 mars 2020, la ville d’Abidjan a été placée en isolement de toutes les villes de l’intérieur du pays puisque le maximum de cas émanait d’elle.
L’ensemble de ces mesures n’a pas été sans conséquences sur l’économie nationale en général et sur celles des entreprises de transport routier en particulier. En effet, les bus de la SOTRA qui pouvaient contenir plus d’une centaine de clients par voyage, ont été obligés de réduire leur effectif à 50. Les grandes compagnies de transport comme l’union des transporteurs de Bouaké (UTB), SBTA, AVS ont été dans l’obligation de mettre certains employés en chômage technique afin de réduire leurs charges, suite à la cessation de leurs activités à Abidjan (capitale économique).
Certains employés mis en chômage technique dénonçaient cette rupture se basant sur les recettes obtenues par les compagnies avant la mise en œuvre effective de la décision de l’Etat. En effet, le coût du transport a connu une hausse durant les jours qui ont précédé la date de suspension des voyages à l’intérieur du pays. Selon l’économie du marché, lorsque la demande est supérieure à l’offre, il faut que les entreprises augmentent leurs prix. Et cette loi économique a été appliquée durant ces temps de psychose.
Il est toutefois judicieux de faire comprendre auxdits employés que les gains obtenus ces quelques jours ne peuvent en aucune manière permettre aux sociétés de supporter les charges qui leur incombent durant toute cette crise sanitaire et que cette mesure s’imposaient à elles.
Chers abonnés, nous vous invitons au respect des mesures barrières permettant d’éviter la propagation de la maladie. A savoir :
- Eteruez ou toussez dans le pli du coude en l’absence de mouchoirs à usage unique ;
- Lavez ou désinfectez-vous régulièrement les mains ;
- Respectez une distance d’un mètre entre vous et vos interlocuteurs ;
- Réduisez au maximum vos déplacements.
1 comment
Je l’ai découvert d’excellents articles ici.
J’aime la façon dont vous définissez. Génial!