Retour

Tous contre le coronavirus

Ne transportez pas le coronavirus gratuitement !

On ne le sait que trop bien aujourd’hui, le virus du covid19 se propage rapidement parce que nous facilitons son dĂ©placement d’un lieu Ă  un autre, d’une personne Ă  une autre. Pour freiner le virus, nous devons limiter nos dĂ©placements sinon, mieux les contrĂŽler.

A l’occasion du point de presse quotidien sur la maladie Ă  Coronavirus, la SecrĂ©taire d’Etat chargĂ©e des Droits de l’Homme, AimĂ©e Zebeyoux a voulu justifier les mesures prises par les gouvernements dans le cadre de l’état d’urgence, tout en rassurant les populations sur les actions de l’Etat, en vue de la promotion et de la protection des Droits de l’Homme durant toute la pĂ©riode de la crise sanitaire.

Selon la SecrĂ©taire d’Etat chargĂ©e des Droits de l’Homme, ces mesures sont bien justifiĂ©es et proportionnĂ©es, dans la mesure oĂč elles visent Ă  sauver la vie humaine, et prĂ©servent les Droits et libertĂ©s fondamentaux des individus ».

L’ Ă©tat d’urgence, rĂ©gi par la loi N° 59-231 du 7 novembre 1959, peut-ĂȘtre dĂ©clarĂ© sur tout ou partie du territoire, soit en cas de pĂ©ril imminent rĂ©sultat d’atteinte grave Ă  l’ordre public, soit en cas Ă©vĂ©nements qui, par leur nature ou leur gravitĂ© sont susceptibles d’entraver la bonne marche de l’économie ou les services publics ou d’intĂ©rĂȘt social.

La dĂ©claration de l’état d’urgence donne au ministre de l’intĂ©rieur, et aux chefs de circonscriptions administratives, par dĂ©lĂ©gation de pouvoirs du ministre, le pouvoir de restreindre les libertĂ©s fondamentales, et notamment d’interdire la circulation des personnes et des vĂ©hicules.

La violation des mesures d’état d’urgence est passible d’une peine d’emprisonnement d’un Ă  trois ans de prison et d’une amende de 20 000 francs Ă  2 millions francs ou de l’une de ces deux peines seulement.

Le secrĂ©tariat d’Etat chargĂ© des droits de l’homme a trĂšs vite rĂ©agit face au mĂ©contentement des populations qui dĂ©nonçaient les abus des forces de l’ordre dans l’application de mesures gouvernementales. AimĂ©e Zebeyoux a dĂ©clarĂ© qu’avec la sensibilisation des populations, la situation s’est nettement amĂ©liorĂ©e.

La Justice ivoirienne tient Ă  donner des sanctions exemplaires aux contrevenants. Le tribunal correctionnel, en formation flagrant dĂ©lit, a condamnĂ© plusieurs personnes dĂ©fĂ©rĂ©es pour violation du couvre-feu, Ă  03 mois d’emprisonnement assortis du sursis, 200 mille francs d’amende chacun.

fabrice
fabrice
http://conduireencotedivoire.com

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *